- EAN13
- 9782350689715
- Éditeur
- Éditions Cairn
- Date de publication
- 06/04/2021
- Collection
- Petite Histoire de
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Petite histoire de l'affaire Calas
Un combat pour les libertés
José Cubero
Éditions Cairn
Petite Histoire de
Autre version disponible
-
Papier - Cairn 11,00
Le 13 octobre 1761, Marc-Antoine Calas est découvert mort dans le magasin de
son père, rue des Filatiers à Toulouse. Pour le capitoul David de Beaudrigue
chargé de l'affaire, point de doute : Marc-Antoine, désireux d'embrasser le
catholicisme, a été assassiné par ses propres parents, huguenots endurcis et
isolés dans une ville très catholique. Marc-Antoine mit-il fin à ses jours
comme le soutinrent les Calas et Voltaire, ou fut-il « pendu ou étranglé » par
des assassins dont la trace s'est perdue ?
C'est toute une ville qui, intériorisant une imaginaire «haine implacable» des
calvinistes, prononce la terrible sentence. Combats d'hier mais aussi
d'aujourd'hui. Si bien que l'article 10 de la Déclaration des Droits de
l'Homme et du Citoyen, reconnu par notre constitution, est toujours
d'actualité avec toutes les conséquences qui en découlent. « Nul ne doit être
inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne
trouble pas l'ordre public établi par la loi ».
son père, rue des Filatiers à Toulouse. Pour le capitoul David de Beaudrigue
chargé de l'affaire, point de doute : Marc-Antoine, désireux d'embrasser le
catholicisme, a été assassiné par ses propres parents, huguenots endurcis et
isolés dans une ville très catholique. Marc-Antoine mit-il fin à ses jours
comme le soutinrent les Calas et Voltaire, ou fut-il « pendu ou étranglé » par
des assassins dont la trace s'est perdue ?
C'est toute une ville qui, intériorisant une imaginaire «haine implacable» des
calvinistes, prononce la terrible sentence. Combats d'hier mais aussi
d'aujourd'hui. Si bien que l'article 10 de la Déclaration des Droits de
l'Homme et du Citoyen, reconnu par notre constitution, est toujours
d'actualité avec toutes les conséquences qui en découlent. « Nul ne doit être
inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne
trouble pas l'ordre public établi par la loi ».
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