- EAN13
- 9782760545052
- Éditeur
- Presses de l'Université du Québec
- Date de publication
- 27/04/2016
- Collection
- Culture et publics
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La parodie dans la bande dessinée franco-belge
Critique ou esthétisme?
Pierre Huard
Presses de l'Université du Québec
Culture et publics
Autre version disponible
La parodie, qui consiste en une imitation caricaturale d’une œuvre ou d’une
personne, est présente dans la bande dessinée dès les débuts de celle-ci. Elle
acquiert néanmoins rapidement un deuxième degré en devenant une parodie de
genre quand, notamment, la série Lucky Luke parodie l’épopée western. Elle
franchit un troisième degré, au cours des années 1970, quand la bande dessinée
se met à se moquer d’elle-même, évoluant en une parodie de bande dessinée de
genre ou parodie formelle. La bande dessinée se réfère alors à elle-même, au
risque de devenir moins lisible par le grand public, mais contribue ainsi à sa
légitimation en tant qu’art.
Pierre Huard étudie ce jeu hypertextuel grâce à une analyse exhaustive appuyée
sur la sémiotique visuelle et la critique artistique des œuvres. Il montre les
liens entre un corpus de dix bandes dessinées franco-belges, publiées entre
1952 et 1994 et jugées exemplaires par la critique spécialisée, et un ensemble
d’autres œuvres dont les traits sont imités ou déformés. Il propose par
ailleurs une grille d’analyse très détaillée sur les caractéristiques
narratives et visuelles de la bande dessinée, un apport considérable à ce
domaine pour lequel l’analyse se fait encore trop rare. Tout comme son objet
d’étude, donc, Pierre Huard contribue à sa façon, dans cet ouvrage, à la
légitimation du neuvième art.
personne, est présente dans la bande dessinée dès les débuts de celle-ci. Elle
acquiert néanmoins rapidement un deuxième degré en devenant une parodie de
genre quand, notamment, la série Lucky Luke parodie l’épopée western. Elle
franchit un troisième degré, au cours des années 1970, quand la bande dessinée
se met à se moquer d’elle-même, évoluant en une parodie de bande dessinée de
genre ou parodie formelle. La bande dessinée se réfère alors à elle-même, au
risque de devenir moins lisible par le grand public, mais contribue ainsi à sa
légitimation en tant qu’art.
Pierre Huard étudie ce jeu hypertextuel grâce à une analyse exhaustive appuyée
sur la sémiotique visuelle et la critique artistique des œuvres. Il montre les
liens entre un corpus de dix bandes dessinées franco-belges, publiées entre
1952 et 1994 et jugées exemplaires par la critique spécialisée, et un ensemble
d’autres œuvres dont les traits sont imités ou déformés. Il propose par
ailleurs une grille d’analyse très détaillée sur les caractéristiques
narratives et visuelles de la bande dessinée, un apport considérable à ce
domaine pour lequel l’analyse se fait encore trop rare. Tout comme son objet
d’étude, donc, Pierre Huard contribue à sa façon, dans cet ouvrage, à la
légitimation du neuvième art.
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