- EAN13
- 9782853131551
- Éditeur
- Nouvelle Cité
- Date de publication
- 11/03/2022
- Collection
- Connaissances des Pères de l'Église
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
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Papier - Nouvelle Cité 10,00
EditorialSi les Pères ont dû lutter à l’extérieur contre les hérésies et les
actions du Malin, ils n’en ont pas moins mené un combat spirituel en eux-
mêmes, en particulier lorsqu’ils ont été face à eux-mêmes dans le désert ;
aussi ont-ils personnifié cette lutte avec le mal à travers les figures
protéiformes du diable et des démons qui abondent, par exemple, dans la Vie
d’Antoine, que présente Jeannine Siat, et qui ont donné lieu à une
iconographie multiforme. Mais les Pères n’en sont pas restés à cette lutte.
Comme le Christ et avec lui, ils ont triomphé du Malin. Ainsi Antoine
apparaît-il comme l’homme accompli, comme un alter Christus, à l’issue de
cette lutte. C’est au discernement des esprits que les Pères invitent en des
traités qui, par la finesse de leur analyse psychologique, sont toujours
d’actualité. Lors des Rencontres nationales de patristique de Carcassonne,
dont Patrick Laurence a été le maître d’œuvre, ce thème du diable et des
démons a été étudié de diverses manières. Daniel Vigne et Régis Courtray l’ont
repris à travers la figure de l’Antichrist chez S. Irénée et celle de
Nabuchodonosor, qui s’effondrent avec l’avènement du Christ. Marc Milhau et
Patrick Laurence l’ont envisagé à travers des Vies de saints, celle de saint
Martin et de sainte Mélanie, où les métamorphoses du démon sont nombreuses et
hautes en couleur. Finalement, Marie-Ange Calvet-Sebasti souligne que Grégoire
de Nazianze identifie le diable aux ténèbres et elle montre qu’il prend, dans
l’œuvre du Cappadocien, diverses expressions : celle du païen, de
l’hérétique, de l’adversaire…, de celui qui choisit le mal.
Marie- Anne VANNIER
actions du Malin, ils n’en ont pas moins mené un combat spirituel en eux-
mêmes, en particulier lorsqu’ils ont été face à eux-mêmes dans le désert ;
aussi ont-ils personnifié cette lutte avec le mal à travers les figures
protéiformes du diable et des démons qui abondent, par exemple, dans la Vie
d’Antoine, que présente Jeannine Siat, et qui ont donné lieu à une
iconographie multiforme. Mais les Pères n’en sont pas restés à cette lutte.
Comme le Christ et avec lui, ils ont triomphé du Malin. Ainsi Antoine
apparaît-il comme l’homme accompli, comme un alter Christus, à l’issue de
cette lutte. C’est au discernement des esprits que les Pères invitent en des
traités qui, par la finesse de leur analyse psychologique, sont toujours
d’actualité. Lors des Rencontres nationales de patristique de Carcassonne,
dont Patrick Laurence a été le maître d’œuvre, ce thème du diable et des
démons a été étudié de diverses manières. Daniel Vigne et Régis Courtray l’ont
repris à travers la figure de l’Antichrist chez S. Irénée et celle de
Nabuchodonosor, qui s’effondrent avec l’avènement du Christ. Marc Milhau et
Patrick Laurence l’ont envisagé à travers des Vies de saints, celle de saint
Martin et de sainte Mélanie, où les métamorphoses du démon sont nombreuses et
hautes en couleur. Finalement, Marie-Ange Calvet-Sebasti souligne que Grégoire
de Nazianze identifie le diable aux ténèbres et elle montre qu’il prend, dans
l’œuvre du Cappadocien, diverses expressions : celle du païen, de
l’hérétique, de l’adversaire…, de celui qui choisit le mal.
Marie- Anne VANNIER
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