- EAN13
- 9782845164390
- ISBN
- 978-2-84516-439-0
- Éditeur
- Presses Universitaires de Clermont-Ferrand
- Date de publication
- 03/05/2010
- Collection
- Siècles
- Nombre de pages
- 120
- Dimensions
- 17 x 1 cm
- Poids
- 164 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Siècles, n°28/2008
Jeunesse et pouvoirs à l'époque contemporaine (19e-20e siècles)
Xxx
Presses Universitaires de Clermont-Ferrand
Siècles
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L'histoire n'a pas raté la thématique de la jeunesse. Même si elle apparaît parfois à la remorque de la sociologie ou de la psychologie qui en ont fait une catégorie épistémologique et heuristique majeure, elle a, non sans tâtonnements ni hésitations, pris à bras le corps l'objet jeunesse et l'a ausculté sous toutes les coutures.
Ainsi, les communications réunies dans ce numéro illustrent, chacune à sa manière, la multiplicité des regards qui se focalisent sur des jeunes qui, quels que soient leur origine et leur devenir social, sont perçus comme une catégorie à la fois dangereuse et prometteuse, mais aussi à l'occasion comme une catégorie à conquérir, voire à soumettre par la force. Car la relation de « la jeunesse » - ainsi définie par les mots des autres - aux différents pouvoirs est équivoque : en face du jeune conquérant, du type « Rastignac », décrit par certaines contributions, apparaît la figure du jeune soumis à un contrôle de différentes institutions, pas toujours bienveillantes envers une classe d'âge associée de tout temps à l'idée de déviance. Famille, justice, partis, syndicats, patronages, clubs sportifs, réformateurs sociaux : cet inventaire - susceptible d'enrichissements nombreux et variés - donne à voir combien « la jeunesse » est soumise à des contrôles et des enrôlements, est l'objet d'enjeux permanents et renouvelés, et constitue bien un « objet social » dont la transformation en sujet autonome ne se fait pas sans contrainte...
Ainsi, les communications réunies dans ce numéro illustrent, chacune à sa manière, la multiplicité des regards qui se focalisent sur des jeunes qui, quels que soient leur origine et leur devenir social, sont perçus comme une catégorie à la fois dangereuse et prometteuse, mais aussi à l'occasion comme une catégorie à conquérir, voire à soumettre par la force. Car la relation de « la jeunesse » - ainsi définie par les mots des autres - aux différents pouvoirs est équivoque : en face du jeune conquérant, du type « Rastignac », décrit par certaines contributions, apparaît la figure du jeune soumis à un contrôle de différentes institutions, pas toujours bienveillantes envers une classe d'âge associée de tout temps à l'idée de déviance. Famille, justice, partis, syndicats, patronages, clubs sportifs, réformateurs sociaux : cet inventaire - susceptible d'enrichissements nombreux et variés - donne à voir combien « la jeunesse » est soumise à des contrôles et des enrôlements, est l'objet d'enjeux permanents et renouvelés, et constitue bien un « objet social » dont la transformation en sujet autonome ne se fait pas sans contrainte...
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