- EAN13
- 9782850611537
- Éditeur
- Premier Parallèle
- Date de publication
- 29/09/2022
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - 1er Parallèle 26,00
Un classique de la philosophie enfin traduit, et qui résonne cruellement
aujourd'hui.
"Susan Neiman est l'une des penseuses exceptionnelles de notre temps' Eva
Illouz
Lorsqu'en 1755 Lisbonne est détruite par un tremblement de terre, l'événement
provoque une onde de choc parmi les philosophes européens. Ce que l'on
qualifierait aujourd'hui de catastrophe naturelle est considéré comme
l'incarnation du mal. Deux siècles plus tard, la découverte des camps de la
mort nazis suscite une abondante littérature de témoignage mais la philosophie
reste muette. De " mal naturel ", le mal est devenu " mal moral " ; une
bascule a eu lieu. Penser le mal fait le récit de cette bascule.
Pour Susan Neiman, la philosophie n'est pas affaire de spécialistes ; elle
doit poser des questions universellement partagées. Un monde dans lequel des
innocents souffrent peut-il avoir un sens ? La foi en Dieu ou dans le progrès
humain peut-elle résister à une énumération des atrocités terrestres ? Si la
question du mal est éminemment philosophique, c'est qu'elle n'est pas
seulement morale : elle interroge l'intelligibilité du monde. En retraçant la
manière dont les philosophes modernes – depuis Bayle et Voltaire jusqu'à
Arendt et Rawls, en passant par Hegel et Nietzsche – ont répondu à ces
questions, Neiman retourne aux racines du questionnement philosophique. Elle
nous invite ainsi à une relecture audacieuse de l'histoire de la philosophie
moderne occidentale à travers le prisme du mal – " la racine par laquelle la
philosophie moderne a poussé ". Un livre extrêmement original et ambitieux,
déjà considéré comme un classique.
aujourd'hui.
"Susan Neiman est l'une des penseuses exceptionnelles de notre temps' Eva
Illouz
Lorsqu'en 1755 Lisbonne est détruite par un tremblement de terre, l'événement
provoque une onde de choc parmi les philosophes européens. Ce que l'on
qualifierait aujourd'hui de catastrophe naturelle est considéré comme
l'incarnation du mal. Deux siècles plus tard, la découverte des camps de la
mort nazis suscite une abondante littérature de témoignage mais la philosophie
reste muette. De " mal naturel ", le mal est devenu " mal moral " ; une
bascule a eu lieu. Penser le mal fait le récit de cette bascule.
Pour Susan Neiman, la philosophie n'est pas affaire de spécialistes ; elle
doit poser des questions universellement partagées. Un monde dans lequel des
innocents souffrent peut-il avoir un sens ? La foi en Dieu ou dans le progrès
humain peut-elle résister à une énumération des atrocités terrestres ? Si la
question du mal est éminemment philosophique, c'est qu'elle n'est pas
seulement morale : elle interroge l'intelligibilité du monde. En retraçant la
manière dont les philosophes modernes – depuis Bayle et Voltaire jusqu'à
Arendt et Rawls, en passant par Hegel et Nietzsche – ont répondu à ces
questions, Neiman retourne aux racines du questionnement philosophique. Elle
nous invite ainsi à une relecture audacieuse de l'histoire de la philosophie
moderne occidentale à travers le prisme du mal – " la racine par laquelle la
philosophie moderne a poussé ". Un livre extrêmement original et ambitieux,
déjà considéré comme un classique.
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