- EAN13
- 9782070109685
- ISBN
- 978-2-07-010968-5
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 16/04/1980
- Collection
- Bibliothèque de la Pléiade (281)
- Nombre de pages
- 1408
- Dimensions
- 18 x 17 x 3,6 cm
- Poids
- 544 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Code dewey
- 800
- Fiches UNIMARC
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Tolstoï : Journaux et Carnets, tome 2 : 1890-1904
1890-1904
De Léon Tolstoï
Autres contributions de Gustave Aucouturier
Gallimard
Bibliothèque de la Pléiade
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«Entre une œuvre littéraire monumentale, et qui se suffit largement à elle-même, et une œuvre non moins importante de pédagogue, de penseur religieux, de pamphlétaire social et de prédicateur, le Journal intime de Tolstoï serait-il voué au rang modeste d'un simple document humain ou historico-littéraire ? Le fait même que l'écrivain le relise constamment, qu'il le fasse lire, à la veille de son mariage, à celle qui sera sa femme et ne cessera désormais d'y avoir accès, qu'il le confie plus tard à ses disciples, tout cela montre que le Journal
joue dans sa vie privée, familiale, publique, un rôle qui n'est pas celui d'un registre passif des événements. Le Journal intime est un élément constitutif de la personnalité de Tolstoï, et celle-ci fait sans doute plus étroitement partie de son œuvre littéraire que celle de bien d'autres écrivains. «Poète de sa vie», comme Stendhal (selon un rapprochement paradoxal, mais fécond, que Stefan Zweig n'a pas été le premier à établir, et que l'on pourrait étayer par bien d'autres marques d'affinité), Tolstoï a bâti la majeure partie de son œuvre romanesque,
d'Enfance à Résurrection et au Père Serge, en passant par Les Cosaques, La Guerre et la paix, Anna Karénine, La Sonate à Kreutzer, autour d'une projection de lui-même, d'une «objectivation» de ses inquiétudes et de ses problèmes, comme une variante imaginaire de sa propre vie.» Michel Aucouturier.
joue dans sa vie privée, familiale, publique, un rôle qui n'est pas celui d'un registre passif des événements. Le Journal intime est un élément constitutif de la personnalité de Tolstoï, et celle-ci fait sans doute plus étroitement partie de son œuvre littéraire que celle de bien d'autres écrivains. «Poète de sa vie», comme Stendhal (selon un rapprochement paradoxal, mais fécond, que Stefan Zweig n'a pas été le premier à établir, et que l'on pourrait étayer par bien d'autres marques d'affinité), Tolstoï a bâti la majeure partie de son œuvre romanesque,
d'Enfance à Résurrection et au Père Serge, en passant par Les Cosaques, La Guerre et la paix, Anna Karénine, La Sonate à Kreutzer, autour d'une projection de lui-même, d'une «objectivation» de ses inquiétudes et de ses problèmes, comme une variante imaginaire de sa propre vie.» Michel Aucouturier.
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