- EAN13
- 9782332916303
- Éditeur
- Edilivre – Aparis
- Date de publication
- 03/04/2015
- Collection
- Collection Classique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
« - Karl, as-tu pleinement conscience que nous exerçons ici un tout autre
métier que celui de médecin ?
\- Zauber, en tant qu’intellectuel, vous avez été formé à l’art de la
rhétorique, allez donc plonger le fer de votre lance dans l’hémoglobine de
l’ennemi, cela vous permettra d’en dégager un trésor de convictions, une sorte
de philosophie guerrière à appliquer à la lettre dans le cours de votre
existence. Et je ne m’angoisse guère en ce qui concerne votre devenir, je pars
du principe qu’il faut toujours abandonner sa confiance à un homme désespéré
et qui n’a donc plus rien à perdre. Nous savons tous deux que vous saurez
aisément nous concéder votre ultime énergie ; au pire, vous tenterez de
déserter du théâtre des opérations, or, que je sache, la Russie ne constitue
pas un territoire sans limites, docteur. »
En dépit de ce discours peu élogieux : Je suis vivant, encore !
Charge à vous de soupeser le poids de mon âme. Je vous en livre ici toutes ses
composantes y compris les plus ambiguës afin que vous puissiez me révéler à
l’issue de votre lecture si vous consentez à ce que je demeure Homme parmi les
hommes.
Dernière précision : Je m’appelle Anton, Anton Zauber. Or, je vous attendais
depuis si longtemps.
00-Mozart-Symphony 39-Adagio-Allegro-K543-Version Karajan
métier que celui de médecin ?
\- Zauber, en tant qu’intellectuel, vous avez été formé à l’art de la
rhétorique, allez donc plonger le fer de votre lance dans l’hémoglobine de
l’ennemi, cela vous permettra d’en dégager un trésor de convictions, une sorte
de philosophie guerrière à appliquer à la lettre dans le cours de votre
existence. Et je ne m’angoisse guère en ce qui concerne votre devenir, je pars
du principe qu’il faut toujours abandonner sa confiance à un homme désespéré
et qui n’a donc plus rien à perdre. Nous savons tous deux que vous saurez
aisément nous concéder votre ultime énergie ; au pire, vous tenterez de
déserter du théâtre des opérations, or, que je sache, la Russie ne constitue
pas un territoire sans limites, docteur. »
En dépit de ce discours peu élogieux : Je suis vivant, encore !
Charge à vous de soupeser le poids de mon âme. Je vous en livre ici toutes ses
composantes y compris les plus ambiguës afin que vous puissiez me révéler à
l’issue de votre lecture si vous consentez à ce que je demeure Homme parmi les
hommes.
Dernière précision : Je m’appelle Anton, Anton Zauber. Or, je vous attendais
depuis si longtemps.
00-Mozart-Symphony 39-Adagio-Allegro-K543-Version Karajan
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