- EAN13
- 9782753532359
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 25/02/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Se protéger, être protégé
Une histoire des assurances sociales en France
Michel Dreyfus, Michèle Ruffat, Vincent Viet, Danièle Voldman
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Comment se protéger contre les aléas de l’existence? Comment se prémunir
contre la maladie, l’accident, la vieillesse ? Ces questions ont hanté la fin
du xixe siècle français. L’État comme la société préféraient alors s’en
remettre à l’initiative individuelle, fondée sur l’épargne et la propriété, ou
au paternalisme patronal. À la Belle Époque très inégalitaire se protéger
était plus important que protéger. Vertu d’autant plus cardinale qu’elle était
peu partagée, la prévoyance libre n’en souffrait pas moins, dès avant 1914,
des formes de protection obligatoire, réservées aux catégories les plus
modestes. Les multiples bouleversements issus de la Première Guerre mondiale
déterminèrent les pouvoirs publics à instituer des assurances sociales, liées
au contrat de travail, et destinées par là même à préserver la force de
travail : protéger devenait aussi nécessaire que se protéger. Or ce système,
appelé à améliorer la santé générale de la population, fit couler beaucoup
d’encre, suscita de fortes oppositions, heurta bien des esprits. C’est
l’histoire de ces assurances, imaginées par la classe politique pour contenir
les débordements des crises du premier xxe siècle, que ce livre raconte, en
s’appuyant sur les résultats d’une enquête menée par les correspondants
départementaux de l’Institut d’histoire du temps présent.
contre la maladie, l’accident, la vieillesse ? Ces questions ont hanté la fin
du xixe siècle français. L’État comme la société préféraient alors s’en
remettre à l’initiative individuelle, fondée sur l’épargne et la propriété, ou
au paternalisme patronal. À la Belle Époque très inégalitaire se protéger
était plus important que protéger. Vertu d’autant plus cardinale qu’elle était
peu partagée, la prévoyance libre n’en souffrait pas moins, dès avant 1914,
des formes de protection obligatoire, réservées aux catégories les plus
modestes. Les multiples bouleversements issus de la Première Guerre mondiale
déterminèrent les pouvoirs publics à instituer des assurances sociales, liées
au contrat de travail, et destinées par là même à préserver la force de
travail : protéger devenait aussi nécessaire que se protéger. Or ce système,
appelé à améliorer la santé générale de la population, fit couler beaucoup
d’encre, suscita de fortes oppositions, heurta bien des esprits. C’est
l’histoire de ces assurances, imaginées par la classe politique pour contenir
les débordements des crises du premier xxe siècle, que ce livre raconte, en
s’appuyant sur les résultats d’une enquête menée par les correspondants
départementaux de l’Institut d’histoire du temps présent.
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