Bruxelles, Histoire de planifier, Urbanisme aux 19e et 20e siècles
EAN13
9782804704223
Éditeur
Mardaga
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Bruxelles, Histoire de planifier

Urbanisme aux 19e et 20e siècles

Mardaga

Indisponible
Aboutissement d’une vaste recherche menée par plusieurs spécialistes, ce livre
confronte deux visions apparemment antagonistes de l'urbanisme.

D’une part la planification territoriale, concept élaboré au début du 20e
siècle et qui se voulait scientifique, d’autre part l’art urbain, pratiqué au
19e siècle et empreint d’empirisme. Ceci dans le but de mieux appréhender
comment ces visions ont marqué une ville qui a muté deux fois durant cette
période, devenant d’abord capitale d’un pays petit mais puissant grâce à ses
industries, ensuite capitale officieuse, puis officielle d’une Europe
complexe. Une histoire de planifier à Bruxelles singulière, pleine de
rebondissements et souvent de paradoxes. En atteste la narration de la
naissance de divers quartiers tels qu’ils ont été rêvés, voulus puis
réellement ordonnancés.

Elle est originale par le caractère très souvent inédit des archives
consultées et publiées (des esquisses jusqu’aux documents officiels), le
caractère étrange de décisions importantes qui sont rapportées et avaient été
escamotées jusqu’ici (l’Administration de l’Urbanisme est née en pleine
guerre), le rôle fréquemment salvateur du temps qui sépare les projets de leur
réalisation (ainsi le revirement complet des idées à la fin des années 1960).
Elle est aussi amusante par la teneur, parfois pittoresque ou grandiloquente,
des visions promues avec sérieux par certains protagonistes de ces sagas
urbanistiques.

Les multiples entrées que l’ouvrage propose, mais aussi la perspective à la
fois large et plus resserrée qu’il offre (allant de l’analyse globale à
l’anecdote), s’adressent autant à l’expert qu’au curieux de la ville.

EXTRAIT

L'urbanisme au XIXe siècle ne peut être compris sans son contexte. En
Belgique, et particulièrement à Bruxelles, il est aussi institutionnel.
Bruxelles devient, en 1815 et a fortiori dès 1830, la capitale d’un petit
pays. Petite nation dans ses dimensions, mais grande puissance industrielle
jusqu’à la fin du siècle.
Principale ville administrative, commerciale et financière, elle se transforme
rapidement en devenant également la première ville industrielle du pays. Les
premiers gouvernements préfèrent ne voir dans la capitale que des industries
de luxe avec les activités bancaires ou commerçantes. Mais une situation
géographique opportune contredit le souhait politique.
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