Le procès de Rêverie, Vagabondage de la Pensée et Fantaisie

Récit de « fiction sociale », appuyé sur la tradition du « Réalisme magique »
et de l’anticipation.

Les législateurs, émanation d’un pouvoir ultra-productiviste, a alourdi les
contraintes qui pèsent sur le travail productif. Pour une efficacité à 120 %
des activités de production, ils ont promulgué une « Loi de Prohibition de
Rêverie, Vagabondage de la Pensée et Fantaisie », adversaires de l’efficacité
économique. L’intensification et la rationalisation des processus de
production, ainsi débarrassés des « activités oniriques », vont conduire à une
perte progressive du Sommeil que somnifères, anxiolytiques et antidépresseurs
ne parviennent pas à endiguer. Le « Sommeil nocturne », faute de sommeil, est
atteint.

Après trois ans d’internement (2026 – 2029), les trois proscrits, libérés «
sous condition », sont entrés en clandestinité... où le Rêve menace de les
rejoindre.

Par ces interdictions d’« activités émotionnelles – oniriques », le régime
politico-économique est confronté à une perte progressive de « Productivité ».
Effet boomerang.

Une officine gouvernementale alertée va charger un obscur citoyen – militant
de se consacrer à la Réhabilitation des Proscrits.

C’est cette enquête que l’histoire raconte.