- EAN13
- 9782130579502
- ISBN
- 978-2-13-057950-2
- Éditeur
- Que sais-je ?
- Date de publication
- 24/11/2010
- Collection
- Que sais-je ? (3897)
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 17,5 x 11,4 x 0,8 cm
- Poids
- 102 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 363.325
- Fiches UNIMARC
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Les 100 mots du terrorisme
« Que sais-je ? » n° 3897
De Alain Bauer, Jean-Louis Bruguière
Que sais-je ?
Que sais-je ?
Il n’existe pas un terrorisme « en soi », mais des actes que la loi d'un pays et d'un moment qualifie comme tels.
Initialement, terrorisme signifiait action sanglante destinée à paralyser de crainte la population. Le sens a évolué au fil du temps. Pour le dictionnaire, il est un « Ensemble d'actes de violence commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité ou renverser le gouvernement établi ». S’il existe bien une violence étatique que certains peuvent qualifier de « terrorisme d’État », la plupart des actions terroristes s'adressent à un État.
L’acte terroriste a une dimension politique qui s’exprime par la force symbolique : il sert à dire autant qu’à tuer et il tue pour mieux dire ; il n’aurait aucun sens si la cible ne comprenait pas pourquoi on tue. Le sang n’est que le vecteur d’un message comminatoire et aujourd’hui valorisé par le recours aux techniques les plus modernes de l’information et de la communication. Le terroriste ne cherche ni à convaincre ni à séduire ; il montre sa force et publie sa cause ; il contraint par la terreur ; il radicalise une situation en obligeant chacun à choisir son camp.
En 100 mots, d'« Action directe » à « Oussama Ben Laden », cet ouvrage propose de cerner un phénomène aussi ancien que polymorphe et qui interroge avec une acuité nouvelle, depuis le 11 septembre 2001, notre société.
Alain Bauer est professeur de Criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers.
Jean-Louis Bruguière a été premier vice-président de la section d'instruction « lutte anti-terroriste » du Tribunal de grande instance de Paris.
Initialement, terrorisme signifiait action sanglante destinée à paralyser de crainte la population. Le sens a évolué au fil du temps. Pour le dictionnaire, il est un « Ensemble d'actes de violence commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité ou renverser le gouvernement établi ». S’il existe bien une violence étatique que certains peuvent qualifier de « terrorisme d’État », la plupart des actions terroristes s'adressent à un État.
L’acte terroriste a une dimension politique qui s’exprime par la force symbolique : il sert à dire autant qu’à tuer et il tue pour mieux dire ; il n’aurait aucun sens si la cible ne comprenait pas pourquoi on tue. Le sang n’est que le vecteur d’un message comminatoire et aujourd’hui valorisé par le recours aux techniques les plus modernes de l’information et de la communication. Le terroriste ne cherche ni à convaincre ni à séduire ; il montre sa force et publie sa cause ; il contraint par la terreur ; il radicalise une situation en obligeant chacun à choisir son camp.
En 100 mots, d'« Action directe » à « Oussama Ben Laden », cet ouvrage propose de cerner un phénomène aussi ancien que polymorphe et qui interroge avec une acuité nouvelle, depuis le 11 septembre 2001, notre société.
Alain Bauer est professeur de Criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers.
Jean-Louis Bruguière a été premier vice-président de la section d'instruction « lutte anti-terroriste » du Tribunal de grande instance de Paris.
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