- EAN13
- 9782889010608
- ISBN
- 978-2-88901-060-8
- Éditeur
- Antipodes Suisse
- Date de publication
- 15/06/2012
- Collection
- ANTILOGIES - EC
- Nombre de pages
- 368
- Dimensions
- 13,5 x 2,2 cm
- Poids
- 470 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 142.7
- Fiches UNIMARC
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Grammaire de la phénoménologie
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Selon Heidegger, la phénoménologie ne serait pas une école de pensée ni un mouvement philosophique, mais la pure possibilité de « répondre en son temps à ce qui est à penser ». Pourquoi s'occuperait-on dès lors de l'histoire des diverses doctrines qui en revendiquent le titre?
Mais peut-on parler de « la » phénoménologie? Plutôt que de présupposer une telle identité, on s'attache ici à une reconstruction possible de l'homonymie des phénoménologies, en prêtant attention à l'incessant remaniement de la logique qu'elles opèrent en relation avec la question du langage. Ce qui se trame alors sous le double nom de « phénoménologie » et de « grammaire », c'est l'histoire d'un motif qui, de Lambert à Husserl en passant par Kant, Hegel et Brentano, hante la philosophie moderne jusque dans ses « déconstructions ».
S'ouvre ainsi la possibilité d'une lecture de la Recherche que Husserl consacre à « l'idée de grammaire pure logique », attentive à la synonymie des diverses grammaires philosophiques qui traversent l'histoire. On suit alors un chemin indiqué par Platon et Aristote, qui conduit des Alexandrins à Frege, des grammaires spéculatives à Peirce, de Port-Royal à Russell. Non que la question grammaticale ait le même sens, se réfère à la même chose, prétende à la même vérité dans chacune de ces formes de pensée, mais parce que la question de la grammaire renvoie toujours à cette autre: à quelles conditions le sens, la référence et la vérité sont-ils possibles?
Mais peut-on parler de « la » phénoménologie? Plutôt que de présupposer une telle identité, on s'attache ici à une reconstruction possible de l'homonymie des phénoménologies, en prêtant attention à l'incessant remaniement de la logique qu'elles opèrent en relation avec la question du langage. Ce qui se trame alors sous le double nom de « phénoménologie » et de « grammaire », c'est l'histoire d'un motif qui, de Lambert à Husserl en passant par Kant, Hegel et Brentano, hante la philosophie moderne jusque dans ses « déconstructions ».
S'ouvre ainsi la possibilité d'une lecture de la Recherche que Husserl consacre à « l'idée de grammaire pure logique », attentive à la synonymie des diverses grammaires philosophiques qui traversent l'histoire. On suit alors un chemin indiqué par Platon et Aristote, qui conduit des Alexandrins à Frege, des grammaires spéculatives à Peirce, de Port-Royal à Russell. Non que la question grammaticale ait le même sens, se réfère à la même chose, prétende à la même vérité dans chacune de ces formes de pensée, mais parce que la question de la grammaire renvoie toujours à cette autre: à quelles conditions le sens, la référence et la vérité sont-ils possibles?
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