- EAN13
- 9782753529007
- ISBN
- 978-2-7535-2900-7
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 17/04/2014
- Collection
- Le Spectaculaire-Cinéma
- Nombre de pages
- 366
- Dimensions
- 21 x 17 x 2,2 cm
- Poids
- 615 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les formes du montage dans le cinéma d'avant-garde
De Vincent Deville
Presses universitaires de Rennes
Le Spectaculaire-Cinéma
Offres
Autre version disponible
Aux antipodes du montage transparent élaboré par le cinéma traditionnel, se sont développées dans le champ du cinéma d'avant-garde des formes de montage qui affirment au contraire leur faculté à dissocier plutôt qu'à assembler, se dotant ainsi de vertus critiques à l'égard des totalités classiques.
Nourrie notamment par la réflexion de Theodor W. Adorno sur les concepts de dislocation et de dissonance en art, cette étude se propose d'interroger ces formes en termes de passage d'une esthétique positiviste à une esthétique de la négativité, soit le renversement de la totalité, de l'unité et de la continuité en leur exact contraire: le fragment, l'hétérogène et la discontinuité.
Nous verrons comment les conceptions du montage mises au point dans les années 1920 par Sergueï M. Eisenstein et Dziga Vertov sont repensées et prolongées par les cinéastes d'après 1945 (Stan Brakhage, Jonas Mekas, Paul Sharits, Peter Kubelka, Kurt Kren...) et comment se poursuit leur évolution jusqu'aux années 2000, chez des cinéastes et artistes aux approches aussi riches et variées que celles de Rose Lowder, Cécile Fontaine, Augustin Gimel, Philippe Grandrieux, Ange Leccia ou Peter Tscherkassky.
Avec leurs films, le (dé)montage se propage à toutes les dimensions du cinéma (récit, figuration, structure, dispositif), illimitant les formes pour les ouvrir ainsi aux principes de non-fini et d'infini.
Nourrie notamment par la réflexion de Theodor W. Adorno sur les concepts de dislocation et de dissonance en art, cette étude se propose d'interroger ces formes en termes de passage d'une esthétique positiviste à une esthétique de la négativité, soit le renversement de la totalité, de l'unité et de la continuité en leur exact contraire: le fragment, l'hétérogène et la discontinuité.
Nous verrons comment les conceptions du montage mises au point dans les années 1920 par Sergueï M. Eisenstein et Dziga Vertov sont repensées et prolongées par les cinéastes d'après 1945 (Stan Brakhage, Jonas Mekas, Paul Sharits, Peter Kubelka, Kurt Kren...) et comment se poursuit leur évolution jusqu'aux années 2000, chez des cinéastes et artistes aux approches aussi riches et variées que celles de Rose Lowder, Cécile Fontaine, Augustin Gimel, Philippe Grandrieux, Ange Leccia ou Peter Tscherkassky.
Avec leurs films, le (dé)montage se propage à toutes les dimensions du cinéma (récit, figuration, structure, dispositif), illimitant les formes pour les ouvrir ainsi aux principes de non-fini et d'infini.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
L'art tout contre la machine, Usages et critiques des dispositifs machiniques dans les arts visuelsRodolphe Olcèse, Vincent DevilleHermann28,00