3 corps de migrants viennent s’échouer sur une plage d’une petite île volcanique de l’archipel du Chien. Le Maire, le Docteur et le Curé décident de se débarrasser des corps sans les signaler aux autorités. L’Instituteur n’est pas d’accord, mais des enjeux économiques sont plus importants et il faut le faire taire. Philippe Claudel s’empare de ce thème de la marchandisation des hommes et nous offre ce roman magnifique sur la noirceur de l’âme humaine comme il l’avait déjà fait dans Le rapport de Brodeck. Une lecture indispensable pour ne pas tomber dans la banalisation et garder les yeux ouverts sur ce drame des migrants.
« La plupart des hommes ne soupçonnent pas chez eux la part sombre que pourtant tous possèdent. Ce sont souvent les circonstances qui la révèlent, guerres, famines, catastrophes, révolutions, génocides. Alors quand ils la contemplent pour la première fois, dans le secret de leur conscience, ils en sont horrifiés et ils frissonnent. » p. 147
Valérie
La révolution russe chasse Amélie de Saint-Pétersbourg en 1917. La jeune française y tenait une boutique de modiste depuis 7 ans et quitte le pays à contrecœur, abandonnant tout derrière elle. Au fil de son périple pour rejoindre la France, elle se souvient de son apprentissage, de ses années russes, de ses clientes,des amitiés et rencontre aussi le grand amour. Dépaysement garanti sur les pas de cette jeune femme volontaire, qui ne se laisse jamais abattre et garde toujours l’espoir. Un joli rayon de soleil !
Valérie
Après une dispute avec son beau-père, Louis claque la porte et ne revient pas. Sa mère Anne attend son retour. Son seul espoir : qu’il se soit embarqué sur un bateau pour devenir marin comme l’était son père mort pendant la guerre. Au fil des mois, puis des années Anne attend tout en s’occupant de ses 2 jeunes enfants et écrit à Louis pour ne pas rompre le fil entre eux. Avec beaucoup de pudeur, de patience c’est toute la douleur d’une mère que Gaëlle Josse décrit ici dans ce roman absolument bouleversant.
Valérie
Après une dispute avec son beau-père, Louis claque la porte et ne revient pas. Sa mère Anne attend son retour. Son seul espoir : qu’il se soit embarqué sur un bateau pour devenir marin comme l’était son père mort pendant la guerre. Au fil des mois, puis des années Anne attend tout en s’occupant de ses 2 jeunes enfants et écrit à Louis pour ne pas rompre le fil entre eux. Avec beaucoup de pudeur, de patience c’est toute la douleur d’une mère que Gaëlle Josse décrit ici dans ce roman absolument bouleversant.
Valérie
A tout juste 21 ans, Alice traîne sa culpabilité et son désespoir de villes en villes, de bas-fonds en bas-fonds, ne se nourrissant que d'excès en tous genres et n'aspirant qu'à une chose, oublier qui elle est et ce qu'elle a fait.
Un roman course poursuite dans ce que l'Amérique a de plus violent.
karine